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HISTOIRE DU STICKER

1. ORIGINE DE L'AUTOCOLLANT

C’est en 1935 aux USA que Richard Stanton Avery a créé une machine polyvalente qui fabrique et découpe des étiquettes adhésives.

C’est la naissance du sticker.

Les décennies suivantes voient l’amélioration du procédé permettant ainsi une meilleure vitesse de production.

Dans les années 60 et 70, l’usage de l’autocollant s’emploie pour l’étiquetage d’objets industriels et les notices d’instruction.

Richard Stanton Avery le créateur du sticker
2. COMMUNIQUER PAR IMAGE ADHESIVE

Puis, il sert comme support de communication et de propagande pour les partis politiques et divers militants car c’est un moyen économique de répandre ses idées.

C’est également à cette époque que le sticker est utilisé à des fins
publicitaires par de célèbres marques telles que Coca-Cola, pour
diffuser leur logo afin d’augmenter efficacement leur
visibilité.

Le sticker succède rapidement aux décalcomanies et devient un
mode de communication artistique dans les années 80.

Il se développe chez les skateurs et punks américains, envahissant
le dessous des skateboards.

L’étudiant en art Frank Shepard Fairey, connu plus tard sous le
pseudonyme Obey, développe en 1989 la première image virale
sous forme d’autocollant.

Celui-ci représente le catcheur français André Roussimoff alias
André le Géant (2, 24 m) accompagné de la phrase
“André the Giant Has a Posse”.

du sticker bombing sur un skateboard
premier autocollant andre the giant

Fairey passe l’été complet à placarder ce sticker dans les rues de sa ville.

C’est au tour de ses amis ainsi que d’autres street-artistes qui se relaient à coller ce sticker dans d’autres villes.

Bien que l’affichage sauvage d’images adhésives soit illégal dans l’environnement public, il devient par la suite, omniprésent dans l’espace urbain.

3. UN DEVELOPPEMENT VIRAL

Les poteaux de feu rouge, les panneaux de signalisation ou les machines à péage sur les autoroutes sont des emplacements fréquents.

La pratique de pose aléatoire de stickers en milieu urbain se nomme le slap tagging.

Cette appropriation de l’espace public engendre le même phénomène dans l’environnement privé puisque de plus en plus de gens aiment personnaliser leurs affaires ( ordinateur portable, frigidaire, guitare, abattant de wc …) ou collectionner des stickers pour son plaisir, la revente ou l’échange.

Cette pratique a vu naître un néologisme, la stickophilie.

La mentalité de collection s’est développée dès les années 70 avec la vente d’albums à stickers de la société Panini.

Les premiers albums portaient sur des autocollants d’animaux, de photos de footballeurs, de voitures ainsi que des jouets sous licence.

L’emploi d’autocollants à des fins décoratives se développe également dans le domaine auto / moto.

Album de stickers Panini Barbie Rockers
4. CUSTOMISATION D'OBJETS

Pour revêtir l’extérieur d’un véhicule, les stickers doivent impérativement être fabriqués dans des vinyles résistants à des conditions climatiques extrêmes ( allant de – 50°C à 100°C ), à l’eau de mer et aux produits chimiques ( huiles, solvants, carburants etc…).

Customiser son véhicule lui apporte une identité unique et le coût d’un kit déco adhésif est bien plus économique qu’une
peinture personnalisée.

tableau de bord voiture sticker bomb
5. NAISSANCE DU STICKER ART

C’est pour cela que l’art du covering ou sticker bombing présente un charme particulier d’autant plus qu’il peut être réalisé par soi-même ! ( do it yourself – DIY ).

Avec patience et minutie, il convient d’apposer méthodiquement, sur une surface lisse, propre et sèche, des dizaines de stickers, en vue de la recouvrir intégralement.

Une découpe précise au cutter permet d’épouser les formes de la carrosserie, tableau de bord ou réservoir de moto.

La touche finale consiste à protéger la surface des stickers assemblés par un vernis en spray.

sticker bomb cafe racer

Certains voient l’art du sticker à grande échelle comme Noah Scalin qui utilise l’autocollant comme un élément de détail destiné à former une image plus grande.

Son tableau ci-dessous, intitulé Vanitas illustre un exemple.

Même les murs de chez soi peuvent servir à la pose de stickers grand format.

Les fresques murales comme les graffitis de l’artiste anonyme Banksy sont disponibles en autocollants pour une ambiance urbaine.

Du street-art dans son salon !

vanitas tableau sticker bomb noah scalin
Banksy sticker mural

Pour étoffer ta collection d’autocollants ou démarrer un sticker bombing, les stickers SUCCUB N ROLL peuvent être une source d’inspiration !

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